L’ingénieur forestier utilise les outils, techniques et connaissances les plus récents. Lors de l’inspection, de l’évaluation des risques arboricoles ou de l’évaluation de la valeur monétaire d’un arbre, une variété d’outils et de techniques sont alors utilisés. Une inspection sommaire est faite de façon visuelle alors qu’une inspection de niveau intermédiaire ou avancée pourra recourir à différentes techniques édictées par plusieurs méthodes, dont la méthode d’évaluation monétaire des arbres d’ornement (SIAQ) ou la méthode TRAQ (Tree risk assessment) de l’International Society Arboriculture. Ces méthodes doivent permettre l’utilisation des techniques et outils suivants (à partir du sol) :
- résistomètre (IML) pour détecter la présence de caries d’aubier et de cœur (pourriture et cavités), et pour vérifier la solidité et la structure de l’arbre (racines, tronc, branches, si accessibles à partir du sol)
- caméra numérique endoscopique USB pour visualiser les cavités ou endroits inatteignables à l’intérieur de l’arbre
- maillet de 0,75 kg pour un test de résonance du tronc, des racines et des branches de manière à déceler des cavités de surface ou des zones de carie (pourriture) d’aubier
- sonde métallique graduée (IML) pour préciser la nature des cavités internes de l’arbre
- sonde Haglof pour comprendre la croissance de l’arbre et identifier d’éventuels champignons de carie du bois
- outil multifonctionnel (IML) pour évaluer le compartiment racinaire, la structure, le profil et le port de l’arbre et des branches
- clinomètre (multimètre) Nikon pour déterminer la hauteur/distance de l’arbre ou une pente
- ruban circonférentiel ou pied à coulisse pour faire le suivi de la croissance de l’arbre
- le « langage corporel » de l’arbre pour prédire les risques arboricoles relatifs aux racines, troncs et branches (méthode Mattheck)
- GPS Garmin 64s (précision de quelques mètres) ou d’un GPS submétrique Géode de Juniper system (précision de quelques centimètres) pour évaluer des superficies et géolocaliser l’information recueillie sur le terrain
- prisme optique de calibre 2 pour évaluer la surface terrière ou les volumes de bois d’un peuplement forestier
- tarière pédologique pour sonder le sol et en vérifier ses caractéristiques dont le régime hydrique et sa résistance au cisaillement
- divers outils électriques d’échantillonnage utilisant une huile biodégradable : scie à chaîne verte, scie sur perche, sécateurs, taille-haie téléscopique, etc.